L'histoire de l'association

Dès 2015 des opportunités s’offrent au Comité, tout juste naissant.
Fin 2015, les élections régionales aboutissent à la naissance d’une nouvelle grande région, dirigée par Carole Delga qui engage une grande concertation : les Etats Généraux du Rail et de l’Intermodalité (EGRIM).
 
Fin 2016, les EGRIM identifient la ligne du Train Jaune comme prioritaire et envisagent l’avenir au titre de desserte locale importante pour les habitants. Nous sommes associés au projet, je cite : « afin d’écrire ensemble l’avenir du Train Jaune, en considérant toutes ses composantes, qu’elles concernent le service public, l’aménagement du territoire, le potentiel touristique et économique, les infrastructures, le matériel roulant ainsi que la question des centres de maintenance » (C.Delga).
 
Début 2017, Carole DELGA réunit le 1er COPIL à Villefranche et annonce le lancement par SNCF Réseau d’un Schéma Directeur. Sa mission : la circulation du train toute l’année et pas uniquement en période touristique. Deux commissions sont instituées : la Commission Territoriale et la Commission Ferroviaire. Le PNR anime la Commission Territoriale Train Jaune et en fixe les axes de développement :
- Le Train Jaune, comme moyen d'accès au territoire.
- Le Train Jaune comme moyen de desserte du territoire.
- Le Train Jaune, comme moyen de découverte du territoire.
Nous rencontrons la députée Laurence Gayte et le chef de cabinet d’Elisabeth Borne (Assises Nationales de la Mobilité à Prades) qui confirme la volonté de l’Etat d’assumer ses engagements. Nous participons à l'initiative de soutien de la Région aux lignes LGV sur Perpignan.
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Nos valeurs

Défenseurs du service public ferroviaire, nous accueillons tous ceux qui sont prêts à nous rejoindre pour défendre cette ligne de chemin de fer dont la mission de désenclavement du territoire de montagne demeure d'actualité.
 
Célèbre et célébré pour sa valeur patrimoniale, ce train est avant tout un mode de transport collectif particulièrement vertueux au niveau environnemental. Ici, pas de diesel mais un 3ème rail électrifié, alimenté par de l''énergie hydroélectrique renouvelable. 
 
Alors, quand en 2015, la SNCF a décidé de fermer une partie de la ligne et donc, de déconnecter le train du réseau national, un vent de révolte a soufflé fort en montagne et dans tout le département. Les usagers, les cheminots, les élus et les professionnels du territoire ont pris sa défense pour rendre au Train Jaune sa valeur de service public : un train tout public, sur lequel on peut compter au quotidien, une valeur sûre pour l’économie du territoire.
 
 

 

 
 
 
 

Nos projets

En 2018, la Commission Territoriale restitue les conclusions des 2 groupes de travail :
« Le Train jaune comme outil de développement touristique et de loisirs »
« Le Train jaune comme outil de desserte du territoire »
Elle présente aussi les premiers travaux réalisés dans le cadre de l'étude de l’irrigation du territoire du Parc à partir des gares.
Le 2eme COPIL approuve la phase de diagnostic qui vise à :
1 / Coordonner les acteurs, les projets et de la communication
2 / Soigner les gares pour en faire des portes d’entrée valorisantes du territoire
3 / Développer la multimodalité et la desserte du territoire à partir des gares
A court terme :
- un arrêt de « bus à 1 € » dans les gares sur les communes de Villefranche et de Mont-Louis,
- assurer une correspondance entre le bus à 1 € et le Train Jaune en gare de Latour de Carol Enveitg
- adapter les horaires de la ligne 264 La Cabanasse – Les Bouillouses pour permettre une correspondance horaire
4 / Développer la mise en tourisme : suggérer des itinéraires » à partir des principales gares, renforcer l’usage Ouest de la ligne vers l’Ariège, Toulouse, Puigcerda et Barcelone, développer des produits touristiques packagés, développer la communication et le marketing, valoriser la dimension patrimoniale du Train Jaune.